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Mons : une confrérie qui traverse les siècles et les murs

Si vous habitez la région montoise, vous avez certainement déjà entendu parler des Beubeux. Vous les avez peut-être même aperçus au cours de la Procession qui se tient le dimanche de la Trinité, pendant la célèbre Ducasse.

Les spectateurs se demandent bien souvent qui sont ces personnages vêtus de noir et la tête masquée par une capuche, les jeunes enfants ne semblent pas très rassurés à leur passage. Et pourtant, c'est en signe de discrétion que les Beubeux sortent ainsi voilés. Loin de n'être qu'un groupe folklorique ou historique parmi d'autres, la confrérie montoise, vieille de plus de 300 ans, apporte aujourd'hui encore son soutien et son attention aux détenus de la prison de Mons.

Patrice Brasseur est depuis plusieurs années déjà le « gouverneur » de la confrérie de la Miséricorde, que l'on appelle aussi confrérie de Saint Jean Décollé : « Elle date de 1699. Lors d'un voyage que le Prince Henri de Ligne a fait à Rome, il a découvert la confrérie 'San Giovanni Decollato', qui s'occupait d'accompagner les condamnés à mort jusqu'à leur supplice et puis de les enterrer. Une fois revenu à Mons, il a décidé de créer le même type de confrérie. Elle a été érigée canoniquement le 29 août 1699, car c'est la date à laquelle on fête la décollation de saint Jean Baptiste. »

Aider à vivre

Au début, les membres étaient surtout issus de la noblesse et de la grande bourgeoisie montoises. La confrérie comptait aussi des femmes avec la présence notamment d'une chanoinesse de Sainte-Waudru. Comme leurs homologues italiens, les confrères veillaient à apporter une sépulture chrétienne aux condamnés à mort, qui à l'époque ne pouvaient pas être enterrés à l'église. Ils disposaient à cette fin de leur propre cimetière.

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Patrice Brasseur est l'actuel gouverneur de la confrérie de la Miséricorde. Anne-Marie Rolland, elle,
consacre une partie de son énergie et de son temps aux « Oeuvres de Mme Delattre »,
activité de la confrérie qui permet aux mamans de garder un lien avec leurs enfants
en leur envoyant un cadeau à Noël.
DSC 0339

Aujourd'hui, fort heureusement, la peine de mort n'est plus en vigueur chez nous et la mission des Beubeux a changé. Le slogan affiché lors du 300e anniversaire de la confrérie était d'ailleurs « Hier la confrérie aidait les prisonniers à mourir, aujourd'hui elle les aide à vivre ». Cette aide s'exerce sous plusieurs formes : des visites aux détenus, un soutien financier quand par exemple des soins dentaires onéreux s'avèrent nécessaires ou quand, après sa sortie de prison, une personne ne parvient pas à payer une garantie locative. Ou encore des cours d'alphabétisation et des cadeaux de Noël envoyés aux enfants de détenues, de manière anonyme et au nom de leur maman.

Essayer de comprendre et de dialoguer

DSC 0357bisGérard Noirfalise est visiteur depuis maintenant plus de 25 ans. « Je vais tous les 15 jours à la prison, et j'y passe une demi-heure à une heure, en moyenne. Au début, j'y donnais des cours de dessin, de peinture. Avec l'arrivée des ordinateurs j'ai donné cours de logiciels graphiques. Puis par manque de matériel, je me suis décidé à simplement visiter. »

Parfois, Gérard suit des détenus pendant plusieurs années, jusqu'à leur libération. Ce contact avec le monde extérieur s'avère une véritable respiration pour les personnes incarcérées : « C'est quelques fois, pour certains, la seule occasion de voir quelqu'un de l'extérieur. Le fait qu'ils demandent de la visite et que quelqu'un accepte de les voir, ça leur donne une bouffée d'oxygène. Pour le reste, nous parlons, nous semons, mais nous ne savons pas ce que nous allons récolter. »

Chaque détenu entre en cellule avec un passé souvent très lourd, qui remonte souvent à la petite enfance. « En tant que visiteurs, nous devons réussir à capter très vite des morceaux du passé de cette personne pour essayer de la comprendre et pour essayer de dialoguer avec elle. » Et il est important également de comprendre ce que recherche le détenu en sollicitant la venue d'un visiteur : « Certains ont des visées intéressées, s'imaginent que nous avons des relations privilégiées avec l'administration pénitentiaire et que nous pourrons par exemple les aider à obtenir un travail plus rapidement, mais c'est un pouvoir que nous n'avons pas. »

Les visiteurs n'ont évidemment pas de baguette magique. Mais leur présence, leur écoute attentive et l'aide qu'ils peuvent ponctuellement apporter aux personnes incarcérées rend parfois les murs un peu moins épais, l'enfermement un peu moins insupportable, ne fut-ce que quelques instants...

Agnès MICHEL

  • Découvrez ces interviews dans leur intégralité dans le podcast ci-dessous :


Au cœur d'une Commission de surveillance

Il existe en Belgique 33 commissions de surveillance qui ont une mission de contrôle des établissements pénitentiaires. Parmi les citoyens engagés qui les composent, Michel Trine, également Beubeu.

DSC 0332Michel Trine, qui a fait sa carrière dans le monde des soins de santé comme infirmier, est un « jeune » membre de la confrérie de la Miséricorde. Après avoir été visiteur de prison, il a posé sa candidature pour intégrer la Commission de surveillance de Mons. Cette entité regroupe de 6 à 18 membres, dont au moins deux juristes et un médecin. Les bénévoles, issus de divers milieux sociaux, d'expertises et d'expériences variées, sont élus pour un mandat de 5 ans. Ils consacrent une partie de leur temps libre au contrôle des prisons, afin d'améliorer le traitement des personnes détenues et leurs conditions de vie en prison. Les rapports régulièrement établis sont envoyés à la commission centrale, à Bruxelles, et celle-ci doit rendre compte de ces remarques devant le Parlement.

« Quand j'ai postulé pour cette fonction, j'ai démissionné comme visiteur car c'est tout à fait incompatible avec le rôle de commissaire », précise d'emblée Michel Trine. « La commission est une instance légale qui permet une forme de contrôle de ce qu'il se passe dans les prisons. Nous avons le droit de visiter toute la prison de Mons, y compris les détenus dans leur cellule, à leur demande, ce qui n'est même pas le cas des avocats. DSC 0337 On peut arriver sans rendez-vous, de manière spontanée, et on a le droit de poser des questions. Comme visiteur, on a un certain droit d'entrer, comme commissaire, on en a un droit certain ! »

Pour Michel Trine, le fait d'avoir été visiteur avant de devenir commissaire constitue un atout non négligeable : « Cela m'influence toujours. J'ai eu l'occasion d'établir des contacts avec des détenus, qui m'ont parlé de leur quotidien, et ce sont des choses qu'on ne peut pas percevoir quand on traverse simplement les couloirs. » Parfois, des situations d'urgence doivent être prises en compte, et les commissaires peuvent avoir un rôle de médiation entre la direction, le personnel pénitentiaire et les détenus.

Si des détenus souhaitent alerter la commission en toute discrétion, une boîte aux lettres est mise à leur disposition dans chaque aile de détention. Et seuls les commissaires en ont la clé.

 

  • Créé par
    Diocese de Tournai
  • Tags
    Prison | Solidarité

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